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Les entreprises françaises veulent recruter 18 % d'informaticiens de plus qu'en 2006
Les SSII sont presque les seules à vouloir recruter, alors que les sociétés utilisatrices souhaitent baisser leurs effectifs. L'Ile-de-France représente deux tiers des intentions d'embauche recensées par l'Unedic par Gilbert Kallenborn , 01net., le 13/04/2007 à 17h41
Réalisée conjointement par l'Unedic et le Credoc, l'enquête Besoins en main-d'oeuvre (BMO) 2007 confirme l'embellie sur le marché du travail des informaticiens. Cette tendance a déjà été constatée par le Syntec (chambre syndicale des SSII) en début de ce mois d'avril, mais le travail fourni par les organismes de l'assurance chômage rentre davantage dans les détails.
36 325 embauches en 2007
Comme chaque année, la BMO retranscrit les réponses des entreprises françaises sur leurs intentions d'embauche, tous secteurs et métiers confondus. Il en ressort que la catégorie des ingénieurs et cadres spécialistes de l'informatique (hors technico-commerciaux) devrait bénéficier cette année de 36 325 recrutements, la plus haute valeur depuis la création de cette enquête annuelle en 2002. Ce qui fait de ce métier l'un des plus recherchés en France (7 e position), entre les cuisiniers et les employés de maison.
C'est également le 2 e métier qui enregistre la plus forte augmentation des intentions d'embauche. Par rapport à l'année précédente, les projets de recrutement se sont accrus de 5 645 postes, ce qui représente une croissance de 18 %. « Pour cette catégorie professionnelle, nous sommes sur une valeur haute qui montre une dynamique positive de l'emploi », note Martial Ranvier, adjoint du directeur du département dynamiques de marchés au Credoc.
Mais où ces postes vont-ils se créer, si toutefois ils se créent (il ne s'agit que d'intentions d'embauche) ? L'enquête montre que cet élan dans l'emploi se concentre sur quelques domaines d'activité et zones géographiques. Sans surprise, l'Ile-de-France devance les autres région, de loin. Elle représente 25 342 des intentions d'embauche de cadres informatiques, soit plus des deux tiers sur l'ensemble national. Au sein même de la région, la répartition est inégale. L'essentiel de ces futurs contrats se trouveront dans les Hauts-de-Seine (11 024 recrutements) et à Paris (10 898). En province, les bassins d'emploi les plus dynamiques (plus de 500 projets de recrutement) sont Toulouse, Lyon, Nantes, Rennes et Bordeaux.
Tendance à l'externalisation
Si l'on regarde par domaine d'activité, les résultats sont plus surprenants. Ainsi, 92 % des intentions d'embauche concernent le conseil et l'assistance. Les SSII sont donc quasiment les seules entreprises qui vont embaucher en 2007. A contrario, les entreprises des autres domaines - telles que les banques, l'industrie ou les télécoms - non seulement ne comptent pas recruter, mais en plus vont globalement réduire leurs effectifs informatiques de 1400 personnes. Ce phénomène souligne la volonté des entreprises d'externaliser leurs fonctions informatiques auprès de prestataires tiers.
Un dernier point important de l'enquête BMO 2007 est donné par l'indice de difficulté d'embauche. Ainsi, 56 % des entreprises interrogées pensent avoir des problèmes à recruter. « Ce taux n'est pas excessif, mais il se situe néanmoins dans la moyenne supérieure de notre sondage », précise Martial Ranvier. Autrement dit, la demande risque d'être supérieure à l'offre. C'est plutôt une bonne nouvelle pour les cadres informaticiens qui pourront négocier leur salaire à la hausse.
Réalisée conjointement par l'Unedic et le Credoc, l'enquête Besoins en main-d'oeuvre (BMO) 2007 confirme l'embellie sur le marché du travail des informaticiens. Cette tendance a déjà été constatée par le Syntec (chambre syndicale des SSII) en début de ce mois d'avril, mais le travail fourni par les organismes de l'assurance chômage rentre davantage dans les détails.
36 325 embauches en 2007
Comme chaque année, la BMO retranscrit les réponses des entreprises françaises sur leurs intentions d'embauche, tous secteurs et métiers confondus. Il en ressort que la catégorie des ingénieurs et cadres spécialistes de l'informatique (hors technico-commerciaux) devrait bénéficier cette année de 36 325 recrutements, la plus haute valeur depuis la création de cette enquête annuelle en 2002. Ce qui fait de ce métier l'un des plus recherchés en France (7 e position), entre les cuisiniers et les employés de maison.
C'est également le 2 e métier qui enregistre la plus forte augmentation des intentions d'embauche. Par rapport à l'année précédente, les projets de recrutement se sont accrus de 5 645 postes, ce qui représente une croissance de 18 %. « Pour cette catégorie professionnelle, nous sommes sur une valeur haute qui montre une dynamique positive de l'emploi », note Martial Ranvier, adjoint du directeur du département dynamiques de marchés au Credoc.
Mais où ces postes vont-ils se créer, si toutefois ils se créent (il ne s'agit que d'intentions d'embauche) ? L'enquête montre que cet élan dans l'emploi se concentre sur quelques domaines d'activité et zones géographiques. Sans surprise, l'Ile-de-France devance les autres région, de loin. Elle représente 25 342 des intentions d'embauche de cadres informatiques, soit plus des deux tiers sur l'ensemble national. Au sein même de la région, la répartition est inégale. L'essentiel de ces futurs contrats se trouveront dans les Hauts-de-Seine (11 024 recrutements) et à Paris (10 898). En province, les bassins d'emploi les plus dynamiques (plus de 500 projets de recrutement) sont Toulouse, Lyon, Nantes, Rennes et Bordeaux.
Tendance à l'externalisation
Si l'on regarde par domaine d'activité, les résultats sont plus surprenants. Ainsi, 92 % des intentions d'embauche concernent le conseil et l'assistance. Les SSII sont donc quasiment les seules entreprises qui vont embaucher en 2007. A contrario, les entreprises des autres domaines - telles que les banques, l'industrie ou les télécoms - non seulement ne comptent pas recruter, mais en plus vont globalement réduire leurs effectifs informatiques de 1400 personnes. Ce phénomène souligne la volonté des entreprises d'externaliser leurs fonctions informatiques auprès de prestataires tiers.
Un dernier point important de l'enquête BMO 2007 est donné par l'indice de difficulté d'embauche. Ainsi, 56 % des entreprises interrogées pensent avoir des problèmes à recruter. « Ce taux n'est pas excessif, mais il se situe néanmoins dans la moyenne supérieure de notre sondage », précise Martial Ranvier. Autrement dit, la demande risque d'être supérieure à l'offre. C'est plutôt une bonne nouvelle pour les cadres informaticiens qui pourront négocier leur salaire à la hausse.
PAUL-ANTOINE BISGAMBIGLIA | Mise à jour le 22/07/2007